samedi 15 septembre 2012

Les fautes courantes

Commençons par aller :
On voit souvent ceci : ne t'en vas pas, vas-t-en, vas-t'en, vas t'en, va-t-en. Qu'est-ce qu'on fait avec tout ça ? Si on prend les règles, on peut constater ce qui suit.
allers'en allery aller
présent
tu vas
vas-tu ?
tu ne vas pas
tu t'en vas
t'en vas-tu ?
tu ne t'en vas pas
tu y vas
y vas-tu ?
tu n'y vas pas
jusque là, c'est facile, mais...
impératif
va
ne va pas
va-t'en
ne t'en va pas
vas-y
n'y va pas
aïe, ça se complique
Essayons de trouver un truc : si le pronom "tu" est présent, on écrit vas. S'il n'y est pas, on écrit vasauf si "y" suit.
Mais ne pas oublier le trait d'union à l'impératif s'il est suivi d'un pronom qui lui est rattaché.
Quant à l'apostrophe, elle remplace le "e" de "te". Pour ne pas l'oublier, il suffit de penser qu'une lettre seule n'est pas un mot, donc le mot a été coupé et la lettre absente est remplacée par l'apostrophe. Mais n'envisagez même pas que cette apostrophe puisse remplacer le "u" de "tu". L'apostrophe ne peut remplacer que les lettres (de la),e (de le,  dejemeteseceneque, jusquelorsquepuisquequelquequoique) et plus rarement i (de si mais uniquement devant il), mais jamais u.
L'impératif
Une faute courante concerne la conjugaison des verbes à l'impératif.
A retenir :
  • tous les verbes en -e et le verbe aller n'ont pas de S à la 2ème personne du singulier sauf s'ils sont suivis d'un des pronoms EN ou Y auquel ils sont rattachés (ne pas oublier le trait d'union)
  • tous les autres verbes ont S

Exemples :374861-283010201742495-212500205460162-752899-1074407481-n.jpg
Va me chercher du pain. Vas-y.
Cueille autant de fleurs que tu voudras. Cueilles-en.
Descends vite.
Viens me voir à quatre heures.

A bientôt pour la suite et n'hésitez pas à nous demander des trucs pour vous aider. Voyez aussi les trucs qui concernent l'orthographe des homophones.
Pour l'orthographe des adverbes en -ment, cliquez ici pour rejoindre le blog. Vous y trouverez d'autres fautes courantes.

Futur ou conditionnel ?
En principe, on entend la différence, mais pas partout. Penchons-nous un instant sur le sujet et nous y verrons tout de suite plus clair.
La confusion est fréquente à la première personne du singulier, entre le futur simple (je serai) et le présent du conditionnel (je serais).
Le conditionnel exprime des faits irréels ou possibles à certaines conditions. Le futur exprime une réalité attendue. 
  • Donc, avec "si", c'est simple : condition, alors, conditionnel.
  • Avec "quand" : réalité attendue, alors, futur.
Mais ce n'est pas si simple, parfois, la condition est sous-entendue. Mais alors, quelle est la solution imparable ? Changer de personne. A ce moment-là, la différence entre le futur et le conditionnel s'entend beaucoup mieux.
Exemples :
Quand je serai grand, je serai aviateur. -> Quand nous serons grands, nous serons aviateurs.
Si j'étais un homme, je serais capitaine. (Diane Tell) -> Si nous étions des hommes, nous serions capitaines.
Bien sûr, il y a des phrase pour lesquelles on peut hésiter, mais si on y réfléchit, le sens de la phrase change, par exemple dans la phrase suivante :
Je donnerais tout pour toi.
Je donnerai tout pour toi.
Les deux phrases sont justes, mais le sens de la phrase change. Dans la première, celui qui parle sous-entend des conditions. (si j'avais quelque chose à donner ou si tu étais gentil avec moi....) Dans la seconde, celui qui parle le fera un jour, on ne sais pas quand, mais il le fera.Rigolant
Source: http://correction-redaction.e-monsite.com/pages/ameliorer-son-orthographe/les-fautes-courantes.html#page_main_title

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