vendredi 2 novembre 2012

Les morts les plus stupides de l'Histoire


Sacha Guitry a bien raison : "Il n'y a pas de belle mort. Il y en a qui sont belles à raconter. Mais celles-là, ce sont les morts des autres." Et les plus belles sont peut-être les plus stupides. Un sextuor d'auteurs érudits et facétieux s'est amusé à répertorier ces disparitions étranges et à les "raconter" dans des notices nécrologiques - ni trop longues, ni trop courtes -, qui ont pour originalité de déclencher le sourire plutôt que l'affliction. Petit florilège. 
Le plus gourmand Adolphe-Frédéric de Holstein-Eutin, roi de Suède (1710-1771), n'aurait peut-être pas dû reprendre, pour la quatorzième fois, du semla, cette riche brioche fourrée. Il s'effondre. 
Le plus chaud Louis III de France (863-882) poursuit, à cheval, une jeune fille récalcitrante jusqu'à son domicile. Il s'assomme au linteau. 
Le plus fêté Le poète Emile Verhaeren (1855-1916) est porté en triomphe par ses fans jusqu'au quai de la gare de Rouen. Bousculade, chute, il est haché menu par un train. 
Le plus célèbre Félix Faure (1841-1899), président de la République, succombe de plaisir sous les assauts de sa fameuse "connaissance", la pulpeuse Meg Steinheil (qui sera plus tard poursuivie pour un double assassinat). 
Le plus malchanceux Le grand dramaturge autrichien Ödon von Horvath (1901-1938) marche sur les Champs-Elysées, quand une tempête déracine un marronnier. Qui l'écrase. 
Le plus stupide Le comédien Julien Carette (1897-1966), formidable dans La Règle du jeu, s'endort cigarette allumée. Sa robe de chambre prend feu. Lui aussi. 
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